Après la 26 ème édition du FESPACO, celle de la 19 ème édition du Marché international du Cinéma et de l’audiovisuel africain (MICA) a eu lieu hier 24 février sur la Place de la Nation, un cadre de promotion des œuvres de professionnelles de l’audiovisuel. La cérémonie d’inauguration du marché a été présidée par le ministre du Commerce, de l’Industrie et de l’Artisanat Harouna Kaboré, était sous le parrainage du directeur général du développement et de la coopération internationale de l’Union européenne, en présence du maire de la commune de Ouagadougou, Armand Roland Pierre Béouindé.

Selon Kourouma/Sanou Suzanne, la directrice du MICA, la création de ce cadre est intervenu en 1983 suite au constat que les professionnels du 7è art n’avaient pas souvent l’occasion propice pour assurer la promotion de leurs œuvres. C’est conscients de cette réalité que ces professionnels ont unanimement souhaité la création d’un marché de films africains. « Depuis lors, le MICA s’efforce de relever ce défi panafricain en travaillant à faire du Cinéma africain une véritable industrie culturelle, artistique et technologique ».
Cette 19è édition, a-t-elle confié, se tient sous le signe de l’essor de l’économie du cinéma qui doit s’adapter aux exigences du moment avec d’énormes innovations, notamment des espaces multifonctionnels pour les stands d’exposition, des box de visionnage, des séances de projection à la carte, un salon B2B, des conférences, etc." Quant au parrain de cette 19ème édition, Stephano Mancervisi, il estime que le FESPACO et le MICA offrent aux artistes, créateurs, opérateurs une opportunité incontournable à saisir. "Le MICA doit promouvoir les œuvres africaines en offrant des services comparables aux standards internationaux pour mieux valoriser les œuvres produites par les créateurs africains. Ces œuvres sont toutes porteuses d’identités propres et elles favorisent la perception réciproque, indispensable pour bâtir un monde fondé sur le respect de l’autre », a t-il déclaré. Le MICA offre aussi aux films africains une chance de pouvoir trouver un distributeur ou un acheteur en dehors de leur marché traditionnel.
En rappelant le thème de cette 26 édition du FESPACO qui est : « Mémoires et avenir des cinémas africains", le ministre du Commerce, de l’industrie et de l’artisanat a interpellé les institutions étatiques des pays africains à accorder de meilleures facilités aux professionnels du Cinéma et de l’audiovisuel afin de booster la production. Il a confié que le gouvernement du Burkina était sensible à l’intérêt que les uns et les autres portent au MICA qui est une vitrine de valorisation des œuvres des cinéastes africains et de la diaspora.

Frédéric Tianhoun
Kaceto.net