"Renforcer la synergie d’action entre les parties prenantes pour une mobilisation plus accrue des financements du Fonds vert pour le climat au profit du Burkina Faso", c’est l’objectif recherché à travers l’atelier lancé hier 26 mars 2019 et initié par le Fonds vert pour le climat, en partenariat avec la FAO et Green Climate Fund. Cette rencontre, est le 1er dialogue structuré dans le cadre du Fonds vert pour le climat.

Le ministre de l’Environnement, de l’économie verte et du changement climatique, Nestor Batio Bassière, représentant le premier ministre Christophe Dabiré a émis le souhait qu’au sortir de cet atelier, l’ensemble des acteurs prennent conscience et mettent en place des projets et des programmes, en respectant les conditions de financement du fonds vert pour le climat, afin de permettre au Burkina d’en bénéficier, dans la mesure où il est confronté aux effets du changement climatique.
L’exploitation durable des ressources naturelles, l’urbanisation croissante, la dividende démographique, l’inclusion sociale, la gestion durable des terres, des eaux et des sols, le développement d’un secteur de transport moins polluant et la production d’énergie propre, sont entre autres, les défis que nous devons relever sachant que nous sommes confrontés au phénomène du changement du climat, une menace globale aux conséquences de plus en plus désastreuses sur les ressources et les communautés.

Le diagnostic ainsi établi par le ministre Batio Bassière est très inquiétant pour un pays en développement comme le Burkina Faso, où la plus grande partie de la population tire directement ses ressources de l’exploitation des ressources naturelles à travers l’agriculture, l’élevage et l’exploitation des produits forestiers.
Pour l’autorité nationale chargée du Fonds vert pour le climat, Issaka Ouédraogo, le fonds finance des projets et programmes qui ont un impact climatique évident et qui sont mis en œuvre dans les pays en développement. Ces interventions couvrent les volets d’adaptation (secteurs de la santé, de la sécurité alimentaire et de la qualité de l’eau, des infrastructures et constructions…) et d’atténuation (l’énergie, les transports, les industries, les forets). L’accès aux ressources du fonds vert est très compétitif et passe par la soumission de projets et programmes convaincants", a t-il précisé.

Frédéric Tianhoun
Kaceto.net