« La crise actuelle de durabilité des prix que traversent les producteurs de café doit être résolue immédiatement avant que cela ne se transforme en une crise humanitaire. » C’est le message qu’a lancé le Forum mondial des producteurs en marge de la 123e session du Conseil international du café qui se tenait à Nairobi, du 25 au 29 mars dernier.

D’après le groupe qui fournit 85% de la récolte globale, la faiblesse des prix enregistrée notamment sur le marché à terme de New York (ICE Futures), encourage l’appauvrissement des caféiculteurs et met en danger l’avenir de l’industrie.

Sur la place boursière, les cours du café arabica ont notamment atteint le vendredi dernier, 92,60 cents la livre, soit leur niveau le plus bas en 13 ans et un tarif très en deçà des coûts de production dans la plupart des pays.

« Une approche basée sur le principe d’éco-responsabilité et une transparence totale doit être mise en œuvre pour assurer que tous les maillons de la chaîne soient dynamiques et profitables. », indique l’association.

D’après une étude publiée au début de ce mois par le groupe néerlandais Rabobank, la production d’arabica du Brésil devrait atteindre 38 millions de sacs en 2019/2020, ce qui serait la plus importante récolte en année creuse de l’histoire.

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