L’affaire de la forêt de Kua n’a pas encore fini de faire parler d’elle. La dernière polémique en date est la tentative d’agression dimanche dernier à Bobo des membres du Mouvement pour la protection de la forêt de Kua (MPFK) avec à sa tête le député Moussa Zerbo.
Hier 27 mai, l’Union pour le progrès et le changement (UPC) est revenu sur le sujet au cours d’une conférence de presse.

La forêt de Kua n’est pas le lieu approprié pour y construire l’hôpital que les Chinois veulent offrir au Burkina Faso selon les membres de l’UPC. Ils sont bien favorables à la construction de l’hôpital, mais pas dans la forêt de Kua et ils soutiennent tous ceux défendent la protection de la forêt.
Hier, au cours d’une conférence de presse, le 2e vice-président chargé des affaires politiques, Adama Sosso, a pointé du doigt le pouvoir en place d’être au centre des actes de vandalisme concernant l’affaire de la forêt, notamment l’agression he dimanche dernier du député de l’Union pour le progrès et le changement (UPC) Moussa Zerbo et ses camarades du Mouvement pour la protection de la forêt de Kua (MPFK), alors qu’ils menaient une campagne de sensibilisation contre la destruction de la forêt de Kua. "L’UPC condamne fermement ces actes de vandalisme et regrette que ces agissements rétrogrades et anti-démocratiques soient soutenus par des chapelles politiques tapis dans l’ombre. Nous mettons en garde toute tentative d’étouffer la liberté d’expression de citoyens soucieux de protéger leur environnement et contre toute agression d’un député quel que soit son bord politique", a-t-il fait savoir.
Et le député Hamadou Sanon d’ajouter que si le gouvernement refuse de prendre ses responsabilités, eux ils le feront, car le Burkina appartient à tous les burkinabè et non au gouvernement seul. Il ne comprend pas pourquoi l’exécutif s’acharne sur la forêt de Kua pour installer l’hôpital alors que les Chinois qui sont les donateurs, n’ont pas de préférence sur le lieu.

Frédéric Tianhoun
Kaceto.net