Rendre plus opérationnel et efficace le volet social et économique de la lutte contre l’extrémisme violent et le terrorisme, notamment par la concertation entre le gouvernement et les acteurs (Partenaires techniques et financiers) qui interviennent sur le terrain, dans le cadre de la mise en œuvre du programme d’urgence pour le Sahel, PUS. C’est l’objet d’un atelier de concertation qui s’est ouvert ce mardi 18 juin 2019 à Ouagadougou. Avec pour finalité d’aboutir à une meilleure répartition des tâches et redonner espoir aux populations.

Depuis 2016, le Burkina Faso est l’objet d’attaques terroristes. Comment y faire face efficacement ? Pour les autorités burkinabè, l’approche militaire est importante. Mais elle reste complémentaire à d’autres initiatives. Notamment dans le cadre d’une action préventive auprès des populations qui vivent dans les zones de conflit. C’est dans cette optique que le programme d’urgence pour le Sahel, (PUS) a été lancé en 2017, avec l’ambition d’apporter des réponses au triple plan socio-économique, de la gouvernance locale et enfin à celui de la sécurité et de la défense publique.
Selon la ministre délégué auprès du ministre de l’Économie, des finances et du développement, chargé de l’aménagement du territoire, Pauline Zouré, qui a représenté la ministre de l’Economie et des Finances à l’ouverture de la rencontre, de bons résultats ont été engrangés au terme de la première année de mise en œuvre du PUS-Burkina. D’où l’importance d’établir un cadre de rencontre et de dialogue avec les intervenants sur le terrain.

Il s’agit durant les deux jours de travaux auxquels les participants sont conviés, de tirer les leçons des interventions qui ont été faites, grâce notamment à une cartographie établie pour les besoins du projet. Puis de s’accorder sur une meilleure coordination dans les réponses à apporter aux populations afin d’éviter un déséquilibre lié à une mauvaise répartition des projets entre régions bénéficiaires.
Dans ce cadre, il est déjà question d’un « PUS 2 élargit » au profit de quatre autres régions du pays.
En attendant, les représentants des PTF, l’USAID à travers l’ambassade des USA au Burkina Faso ainsi que la Représentation du Système des Nations unies au Burkina, ont réaffirmé leur totale disponibilité à être de la partie. Ils se disent déterminés à faire aboutir l’initiative aux côtés du gouvernement burkinabè.

Juvénal Somé
Kaceto.net