La 8e Conférence au sommet du Traité d’amitié et de coopération (TAC) entre la République de Côte d’Ivoire et le Burkina Faso se tient du 27 au 31 juillet 2019 à Ouagadougou, sous la co-présidence des présidents Roch Marc Christian Kaboré et Alassane Ouattara, annonce un communiqué de la présidence du Faso.

Selon le communiqué parvenu à l’AIB jeudi, cette rencontre de Ouagadougou permettra aux autorités des deux pays, de passer en revue les projets intégrateurs et de développement, qui fondent les grands axes du Traité d’amitié et de coopération entre les deux peuples.

« Les présidents Kaboré et Ouattara, et leurs gouvernements respectifs, vont se pencher sur l’état de mise en œuvre des décisions et recommandations prises lors de la 7e édition du TAC à Yamoussoukro, et adopter de nouveaux projets en vue de renforcer la coopération ivoiro-burkinabè », note le document produit par le service de communication de la présidence du Faso.

Le même texte précise que la Conférence au sommet des chefs d’Etat, prévue pour le 31 juillet, sera précédée de la réunion des experts les 27, 28 et 29 juillet, et du Conseil conjoint de gouvernement, le 30 juillet.

« Outre l’aspect politique, cette 8e édition du TAC va permettre aux hommes et femmes d’affaires des deux pays de nouer des relations aux fins de dynamiser leurs activités au bénéfice des deux pays, lors d’un forum d’affaires », souligne-t-on.

L’écrit renseigne aussi que des journées culturelles ivoiro-burkinabè sont organisées les 28, 29 et 30 juillet.

« Elles constituent une occasion pour vivifier la culture des deux peuples, qui partagent ensemble la même histoire, avec au programme une foire gastronomique, une exposition-vente, des prestations artistiques et des projections cinématographiques », peut-on lire.

Le Traité d’amitié et de coopération (TAC) entre le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire est né en 2008, de la volonté commune des deux Etats de renforcer la coopération et l’amitié entre les peuples burkinabè et ivoirien.

Il est devenu un exemple d’intégration et un outil de développement dans la sous-région.

Les conférences au sommet se tiennent chaque année, de façon alternative, dans les deux capitales.

Agence d’information du Burkina