En faisant un malaise dimanche, la candidate démocrate a alimenté les doutes sur sa capacité à tenir le choc. Alors que son équipe de campagne avait réussi a rassurer sur sa forme physique ce malaise qui survient en public sonne pour beaucoup d’Américains comme un signal à prendre au sérieux.

« La santé d’Hillary Clinton vient de devenir un vrai sujet dans la campagne présidentielle », titrait hier la presse américaine. Plus personne, désormais, ne songe à balayer d’un revers de main les doutes sur la santé de la candidate démocrate, et encore moins à les qualifier de rumeurs infondées et malveillantes. Après son interminable quinte de toux, la semaine dernière en plein discours à Cleveland (Ohio), elle a vacillé puis trébuché sous l’œil d’une caméra. « Pneumonie depuis vendredi », a fini par avouer son équipe de campagne. Donald Trump, pour une fois gentleman, a juste espéré qu’elle se « remette et qu’elle revienne dans la campagne ». Mais il n’avait pas besoin d’enfoncer le clou, lui qui répète que sa rivale n’a pas l’« endurance » nécessaire pour devenir présidente des Etats-Unis. Pire que la maladie qui la touche — et qui peut normalement se soigner vite —, c’est surtout le goût du secret cultivé par l’entourage de la candidate qui irrite le plus outre-Atlantique. Son staff a beau jurer que de nouveaux documents médicaux seront rendus publics cette semaine, le mal est fait : pourquoi n’a-t-elle pas révélé sa pneumonie dès vendredi ? « Croire sur parole l’équipe de campagne de Clinton à propos de sa santé ne suffit plus », gronde le « Washington Post ».

Avec Yahoo
Kaceto.net