Suite à l’accident de train survenu, le 6 septembre dernier sur le pont de Dimbokro, en Côte d’Ivoire, la Société internationale de transport africain par rail (SITARAIL) a opté pour le transport alterné (rail-route) des personnes et des marchandises, a-t-on appris jeudi, à Ouagadougou de source proche de ladite société.

Selon cette source, le premier train de marchandise qui a quitté Bouaké, en Côte d’Ivoire, mardi dernier dans la soirée est arrivé, hier mercredi à 13 H locales et Gmt à Ouagadougou.

En effet, en attendant que la ligne ferroviaire soit totalement rétablie, la SITARAIL a mis en place un dispositif spécial pour effectuer la liaison entre le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire.

Il s’agit du transport alterné rail-route qui, selon les spécialistes de la société, est une plate-forme installée au niveau de deux sites, à savoir Treichville (sud de la Côte d’Ivoire) et Bouaké, pour relayer le transport rail-route.

La mise en place de ce dispositif devrait permettre à la compagnie de contourner la zone de l’accident autour du pont ferroviaire de Dimbokro.

Ce système devrait s’intensifier assez rapidement d’autant plus qu’il est prévu cinq trains de marchandises qui approvisionneront les marchés ivoiriens et burkinabè chaque jour, dont trois au départ de la Cote d’Ivoire.

Mardi dernier, le pont de 105 ans enjambant le fleuve Nzi s’effondrait au passage d’un train de marchandises à Dimbokro, à 250 km au nord d’Abidjan.

A Dimbokro, l’heure serait à la réhabilitation de la voie. Plusieurs ingénieurs nationaux et internationaux ont un délai de 15 jours pour remettre l’historique pont.