Le gouvernement burkinabè et le Millénium challenge corporation (MCC) ont signé en début décembre, un aide-mémoire, un document devant consacrer à la formulation du second compact pour le renforcement de l’efficacité énergétique dans le pays.

Selon le communiqué de presse transmis à l’AIB, les ministères en charge de des Finances et de l’Energie et la vice-présidente ajointe principale chargée des opérations du compact, Mme Kyeh Kim, ont signé le 6 décembre 2019 dans la capitale burkinabè, un aide-mémoire pour la formulation du second compact au Burkina Faso.

La même source renseigne que la signature du document constitue un pas important, entre autres, dans la mise en œuvre du compact, de la décision du comité d’investissement du MCC du programme sur la version finale (mars 2020) et de la phase de négociation du second compact à Washington (avril 2020).

« Cet aide-mémoire est consultatif de la vision d’un domaine de l’électricité marqué par la bonne gouvernance, la viabilité financière, la performance et la responsabilité de tous les acteurs », note-t-on.

Le document précise que les réformes à engager offrent de réelles opportunités de corriger les déficits structurels du domaine, d’améliorer le service public d’électricité et de créer un environnement favorable aux investissements.

Ledit communiqué explique que les objectifs poursuivis par l’aide-mémoire consistent à « faciliter la finalisation du processus de formulation par une compréhension mutuelle des conditions relatives du second compact et des engagements majeurs du gouvernement ».

Il rappelle également que les trois projets proposés sont le Projet renforcement de l’efficacité dans le domaine de l’électricité (PREDEL), le Projet accroissement de l’offre d’électricité moins coûteuse (PADOEL) et le Projet réseaux et accès à l’électricité (PRAEL) qui font l’objet d’une analyse minutieuse sur les critères d’investissements du MCC.

Selon le texte, le gouvernement s’est engagé en matière de réformes politiques et institutionnelles à améliorer « durablement » le secteur et donner des services d’électricité de qualité aux populations.

il conclut qu’une feuille de route sera adoptée par les autorités burkinabè au plus tard le 14 février 2020 pour réaliser un certain nombre de réformes préalables dans le domaine énergétique.

Agence d’information du Burkina