Près de 200 carcasses de poulets congelés et impropres à la consommation ont été saisi le jeudi 08 septembre 2016 à la gare STAF de Léo, a appris dimanche l’AIB auprès de la direction provinciale des Ressources Animales et Halieutique de la Sissili.

La direction Provinciale des Ressources Animales et Halieutique de la Sissili, sous la vigilance du Directeur Seydou Simporé, a mis le grappin sur près de 200 carcasses de poulets congelés provenant du Ghana. C’était le jeudi 08 septembre 2016 au environ de 18 h a la gare STAF de Léo. Ces poulets destinés à la commercialisation appartiennent à Séni Koanda, un commerçant résidant à Ouagadougou. ‘’Je devrais prendre le car de 18h pour m’y rendre à Ouagadougou. Entre temps je vois des cartons en train d’être chargé à bord du même car que je devrai emprunter. Doutant de la nature et qualité du produit en question, je mes suis approché de l’intéressé pour savoir ce que contenaient ces cartons, s’il avait les papiers de son produit. Il n’a pas daigné me répondre c’est ainsi que j’ai haussé le ton, exigeant qu’on décharge tous les cartons. Ce fut fait. J’ai alors instruit le chef de poste de contrôle vétérinaire frontalier de Léo de procéder à la destruction du produit dès le lendemain’’, a relaté le directeur Provincial des Ressources Animales et Halieutique de la Sissili Seydou Simporé. Le lendemain, vendredi 09 septembre 2016, dans l’enceinte de la Direction Provinciale des Ressources Animales et Halieutique de la Sissili il a été procédé à la destruction des dits poulets en présence de la Brigade Territoriale de Gendarmerie de Léo et de la Presse Locale. Selon le poste de contrôle vétérinaire de Léo, Kouméné Gildas Sanon, le Ghana étant touché par le virus de la grippe aviaire, toute importation, distribution et de commercialisation de volailles, de produit aviaire et de leurs dérivés d’origine en provenance de ce pays sont interdit. Le propriétaire de la marchandise a refusé de se présenter à la Direction Provinciale des Ressources Animales et demeure injoignable au téléphone. L’enquête suit son cours pour situer l’ampleur de commerce illicite.

AIB/Léo