Dans une déclaration lue devant la presse aujourd’hui, le candidat malheureux de la présidentielle, Jean Ping a rejeté le verdict de la Cour constitutionnelle qu’il juge "inique" et promis que "2016 ne sera pas 2009"

Alors que le président en exercice de l’Union africaine, Idriss Déby, a pris acte de la décision de la Cour constitutionnelle tard hier soir, confirmant la victoire d’Ali Bongo avec 50,66% des voix contre 47,24% pour Jean Ping, la réaction de ce dernier n’a pas tardé. Cet après-midi, il a déploré la décision de la Cour constitutionnelle qui d’après lui "foule au pied la souveraineté du peuple" et dénonçant son "parti pris".
A ses partisans, Jean Ping a lancé : « Je ne reculerai pas. Président clairement élu des Gabonais, je demeure à votre côté pour défendre votre vote et votre souveraineté ». Il a aussi exigé la libération de Léon-Paul Ngoulakia qui s’était rallié à lui et qui a été arrêté par la gendarmerie nationale.
Sur un ton menaçant, le candidat malheureux prévenu que "2016 ne sera 2009", allusion à la victoire déjà contestée d’Ali Bongo en 20009. Il a enfin invité la communauté internationale "à prendre toute la mesure de la situation du Gabon aujourd’hui ».

Kaceto.net