Plus de deux semaines après que le président Nana Akufo-Addo du Ghana ait pris le risque d’un déconfinement dans les deux métropoles d’ Accra et de Kumasi, les chiffres de la progression de la maladie semblent le juger. Ainsi, le nombre de cas a doublé pour atteindre 2 169 cas (et 17 morts) au 2 mai, rattrapant le Nigeria.

En dépit de ces statistiques alarmants, le gouvernement maintient son option, expliquant qu’avec le confinement précoce de trois semaines, il a “acheté du temps”, ce qui lui a permis de renforcer les infrastructures de santé et d’augmenter les capacités de test. « Nous adapterons nos solutions à nos conditions sociales, économiques et culturelles uniques », déclarait le président Nana Akufo-Addo, le 20 avril, lors de l’annonce du déconfinement avec, en cette date, 1061 cas positifs. “Il n’y a pas d’approche unique”, ajoutait celui qui est candidat à sa propre succession lors des très attendues élections présidentielles prévues dans le dernier trimestre de cette année.

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