Le syndicaliste Souleymane Badiel a affirmé, que la reprise des cours dépend de la fin de « la répression » et le remboursement des retenues de salaires appliquées par le gouvernement à la suite d’une grève.

« La reprise des activités pédagogiques passe par la cessation de la répression qui a visé les travailleurs de l’éducation et de la recherche et le remboursement intégral des salaires injustement coupés ou suspendus » a indiqué mercredi le syndicaliste Souleymane Badiel.

Le secrétaire général de la Fédération des syndicats nationaux de l’éducation et de la recherche (F-SYNTER), Souleymane Badiel s’exprimait mercredi dans les colonnes du quotidien public Sidwaya sur la suspension des salaires de plusieurs de leurs membres pour fait de grève.

Selon lui, « la garantie de la santé et de la sécurité de la communauté éducative mais aussi l’équité entre les apprenants » est aussi indispensable pour une reprise des activités pédagogiques.

Les activités pédagogiques sont suspendues dans les établissements publics et privés depuis le 16 mars dernier pour cause de la maladie à coronavirus (Covid-19).

« Une fois (ces éléments) pris en compte, on est à même de nous asseoir, si on nous invite, en vue de faire des propositions afin de dessiner des scénarii pour achever correctement l’année scolaire et académique » a-t-il indiqué.

Le ministère en charge de l’éducation nationale s’est vu attribué le 23 avril dernier, la fréquence 107.4 MHZ, afin de proposer des programmes d’enseignements à distance.

Pour Souleymane Badiel, « si le recours aux Technologies de l’information et de la communication (TIC) pour l’enseignement est de se substituer à l’apprentissage classique alors, c’est une mauvaise option » qui « ne peut pas être une réponse appropriée pour la situation actuelle ».

Cependant, il estime que l’utilisation des TIC peut servir à « entretenir certains apprenants en vue de leur permettre d’avoir des connaissances en plus de ce qu’ils ont reçu en classe ».

Agence d’Information du Burkina