En Algérie, le journaliste Belkacem Djir d’Echourouk News s’est ajouté le 28 juin à la liste des travailleurs de la presse emprisonnés. Condamné à 3 ans de prison pour une affaire sensible liée à l’Hirak, sa situation a attiré l’attention de RSF qui condamne le traitement réservé à la presse locale.

En Algérie, le journaliste Belkacem Djir d’Echourouk News s’est ajouté le 28 juin à la liste des travailleurs de la presse emprisonnés. Condamné à 3 ans de prison pour une affaire sensible liée à l’Hirak, sa situation a attiré l’attention de RSF qui condamne le traitement réservé à la presse locale.

En Algérie, le journaliste Belkacem Djir (photo), de la chaîne d’information Echourouk News, a été condamné le 28 juin 2020 à trois ans de prison ferme par un tribunal d’Alger. Il est accusé d’usurpation de fonction et de chantage. Jusque-là, aucune information n’est disponible sur les faits qui lui sont reprochés. Selon plusieurs médias algériens, la plupart des avocats interrogés refusent d’évoquer le sujet à cause de sa sensibilité.

Faiza Guettache, l’avocate du journaliste affirme par contre qu’il est « victime des zones d’ombres qui entourent le travail d’investigation des journalistes ». D’après elle, il se trouvait « au mauvais endroit avec la mauvaise personne ». L’affaire serait liée aux différentes manifestations du « Hirak » ayant emporté le régime de l’ex-président Abdelaziz Bouteflika.

La situation particulière de Belkacem Djir a attiré l’attention de l’ONG Reporters sans frontières (RSF), qui a condamné « la multiplication des poursuites contre les journalistes algériens ». Effectivement, pour diverses raisons, de nombreux journalistes algériens sont actuellement en prison.

ECOFIN