Des tags « alla hou akbar » sur les avions, de troublantes pannes sur les moteurs relais, un refus de guider un avion au sol au motif qu’il serait piloté par une femme, etc., le journal satirique « Le Canard enchaîné » révèle dans son édition d’hier des incidents récurrents pour le moins inquiétants dont est victime la compagnie française

Les services de renseignement et la compagnie Air France ont les nerfs à vif selon Le Canard Enchaîné. Dans son édition d’hier 5 octobre, le palmipède révèle que de nombreux incidents ont été enregistrés ces derniers temps chez Air France, et qui pourraient avoir été volontairement commis par des agents radicalisés travaillant dans ou au compte de l’entreprise. « Concernant Air France, nous avons constaté plusieurs anomalies avant le départ de vol commerciaux, détaille un fonctionnaire du Renseignement, cité par l’hebdomadaire satirique. Elles s’apparentent à des tentatives de sabordage », au point qu’un commandant de bord a carrément refusé faire décoller son avion en faisant valoir son droit de retrait après un énième incident.
D’autres pilotent se sont étonnés que le moteur relais tombe en panne à plusieurs reprises, des pannes heureusement détectées avant le décollage.
Selon Le Canard, un Français converti à l’islam a été suspecté mais a pris la fuite vers le Yémen avant que la police ne l’arrête. D’autres salariés sont soupçonnés d’avoir saboté les toboggans d’évacuation, pendant qu’un autre a carrément refusé de guider un avion au sol au prétexte que le pilote est de sexe féminin.
Les causes de ces incidents résident dans l’impossibilité de contrôler le travail de près de 90 000 salariés travaillant dans des sociétés sous-traitantes au compte d’Air France. « La tâche est considérable » reconnaît un policier. En novembre dernier, une perquisition avait permis de repérer des employés fichés S, disposant de badges pour accéder aux pistes. La fiche S signifiant « atteinte à la sûreté de l’Etat ».
Pas de quoi rassurer les millions de passagers qui empruntent régulièrement la compagnie française, notamment des Africains parce qu’étant la seule qui propose des vols directs à destination de certaines capitales africaines.