La force conjointe du G5 Sahel sera bientôt renforcée par un nouveau contingent de 1000 hommes en provenance du Tchad. Ce nouveau déploiement qui vise à renforcer les capacités du G5 se fera dans les régions des trois frontières entre le Mali, le Niger et le Burkina Faso.

Le Tchad enverra un nouveau contingent militaire pour renforcer les actions du G5 Sahel. C’est ce qu’a annoncé, le lundi 5 octobre, Amine Abba Sidick, ministre tchadien des Affaires étrangères, lors d’une session du Conseil des ministres de l’organisation.

Au total, 1000 hommes seront prochainement déployés au sein de la force conjointe par N’Djamena après les 750 précédents, alors que le pays d’Afrique centrale doit déjà faire face à la menace du groupe Boko Haram au niveau du lac Tchad.

A travers ce nouveau déploiement, les autorités tchadiennes espèrent améliorer la capacité de la force conjointe du G5 Sahel à répondre aux attaques terroristes. Celles-ci se sont multipliées ces dernières années, faisant de nombreuses victimes civiles et militaires alors que le manque de financement contribue à freiner l’opérationnalisation de la force.

« Bien que la situation au lac Tchad ne soit pas suffisamment stable, le maréchal du Tchad, Idriss Deby Itno, président de la République […], nous a instruits de faire engager ce bataillon au fuseau centre pour l’opération de SAMA II. A cet égard, je viens vous annoncer solennellement l’engagement du deuxième bataillon tchadien de la force conjointe du G5 Sahel au fuseau centre. Le ministre délégué à la présidence chargé des Armées et des Anciens combattants et des Victimes de guerre a été instruit pour peaufiner les détails logistiques avec les partenaires. », a indiqué le ministre Amine Sidick, cité par Rfi. Et d’ajouter : « pris individuellement, aucun de nos Etats ne peut vaincre le terrorisme. C’est pourquoi le Tchad est convaincu que la mutualisation de nos efforts reste la seule option pour combattre le terrorisme dans notre espace communautaire ».

Notons que le nouveau contingent est prévu pour être déployé dans les régions des trois frontières entre le Mali, le Niger et le Burkina Faso.

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