Une cinquantaine d’étudiants de l’Institut des sciences et techniques de l’information et de la communication (ISTIC) a visité mardi, l’Agence d’information du Burkina (AIB) afin de s’imprégner des conditions de travail des agents.

« Les étudiants niveau II de l’ISTIC ont eux-mêmes manifesté l’envie de venir découvrir comment travaillent les journalistes à l’agence », a expliqué mardi, leur encadreur Benin Bilélé, à l’entame d’une visite à l’AIB.

Selon M. Benin, cette visite de terrain a permis d’apporter des réponses à de nombreuses questions soulevées pendant le module d’agence.

« Je pense que cela complète l’effort que nous faisons pour leur expliquer comment récolter les informations, traiter, rédiger et diffuser une dépêche », a-t-il indiqué.

Le rédacteur en chef de l’AIB Tilado Apollinaire Abga a rappelé aux étudiants, les qualités d’une dépêche d’agence qui sont entre autres, la concision, la précision, la simplicité, l’exactitude et l’objectivité.

M. Abga a informé les visiteurs que l’AIB ne joue pas à une course de vitesse avec les réseaux sociaux, car sa mission est de donner des informations crédibles et sans partie pris à tous les Burkinabè.

De gauche à droite, Tilado Apollinaire ABGA, Jérôme Bénin Bilélé et Alban Kini.
Il a toutefois déploré l’action de nombreux médias burkinabè qui viennent puiser des informations sur le site de l’AIB mais qui se refusent à citer l’agence.

Tilado Apollinaire Abga a relevé que l’AIB qui est un média de proximité, est beaucoup plus connue en provinces grâce à sa couverture intégrale du territoire, mais méconnue voire négligée en villes.

Pour Benin Bilélé qui a passé 10 ans (1982-1992) dans la maison, l’AIB n’arrive pas à jouer « pleinement » son rôle, du fait qu’elle est marginalisée.

Il a par conséquent exhorté les décideurs politiques à donner à l’agence toute la force de sa mission.

Le Directeur de l’AIB Alban Kini s’est appesanti sur le fonctionnement de l’AIB, la collaboration avec les correspondants provinciaux et régionaux et le besoin en personnel.

Harouna Nacro, délégué des stagiaires de l’ISTIC.
M. Kini est revenu sur le partenariat avec les agences de la Fédération atlantique des agences de presse africaines(FAAPA) mais surtout avec l’Agence ivoirienne de presse(AIP), et l’Agence nigérienne de presse(ANP).

Le premier responsable de l’AIB a signalé la mise en service dans les prochains jours du studio de production audio-visuelle.

Le délégué des stagiaires Harouna Nacro a remercié les responsables de l’AIB pour la richesse des échanges.

« Nous avons su comment fonctionne une agence, quelles sont ses sources et sa manière de travailler pour mettre l’information à la disposition des populations », a-t-il affirmé.

Agence d’information du Burkina