Le leader de la Confédération générale du travail du Burkina (CGTB), Bassolma Bazié, a démissionné de la Fonction publique, afin dit-il, pour se libérer d’un « chantage salarial » et pour mieux se consacrer à la défense des intérêts des travailleurs.

« Lorsque vous représentez des Hommes de valeur, vous avez l’impérieux devoir de faire en sorte que votre prix soit l’honneur. Par conséquent, un salaire ne doit en aucun cas être un moyen de chantage.
D’où ma démission de la Fonction publique afin de mieux me consacrer à la défense ferme des intérêts des travailleurs (euses) et du peuple burkinabè », a écrit dimanche Bassolma Bazié sur Facebook.
Plutôt, une lettre de ladite démission datée (par erreur ?) du 19 janvier 2020, circulait sur le net.
Dans cette correspondance au ministre Séni Ouédraogo, M. Bassolma a entre autres, dénoncé sa traduction devant le conseil de discipline en septembre, la suspension de son emploi du temps de professeur de SVT en octobre suivie de son affection qu’il juge arbitraire.

Agence d’Information du Burkina