L’attaque du poste militaire d’Intagom dans la nuit du 11 au 12 octobre dernier qui a fait 6 morts et deux blessés, a été revendiqué par l’Etat islamique. Le corps d’un militaire disparu a été retrouvé hier dans un état de décomposition. La revendication a été rendue publique par le canal d’une agence privée d’information mauritanienne
C’est la deuxième fois que cette localité proche de la frontière malienne est attaquée, après une première intervenue en juin dernier.
Depuis les attentats de janvier 2016, la sécurité est devenue une préoccupation principale des autorités burkinabè au point d’envisager le rapatriement de son contingent déployé au Darfour pour mieux surveiller les frontières du pays. Depuis 2009, le Pays des hommes intègres a mis à la disposition de l’ONU et de l’Union africaine près de 850 hommes au Darfour et 1740 hommes au sein de la Mission des nations unies au Mali (Minusma).

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