Le Collectif contre l’impunité et la stigmatisation des communautés (CISC) a présenté lundi, au président Roch Kaboré, un projet visant à réduire la vulnérabilité des éleveurs et la radicalisation de leurs enfants, afin de contrer le terrorisme.

« On n’est venu présenter un projet qui consiste à réduire la vulnérabilité des populations éleveurs qui aujourd’hui sont pris en étau d’une part par les groupes armés terroristes et d’autre part, par la question de la stigmatisation », a indiqué le secrétaire général du CISC Dr Daouada Diallo, lundi, au sortir d’une audience avec le président du Faso Roch Kaboré.

Selon M. Diallo, « si nous traitons cette question de vulnérabilité des populations pasteurs-éleveurs, on va non seulement rehausser le niveau de l’éducation, réduire l’amplitude de l’élevage transhumant et contribuer à réduire l’extrémisme ou la radicalisation des enfants de ces populations de pasteurs-éleveurs ».

Toutefois, le secrétaire général du CISC n’a pas donné de détails sur la période de mise en œuvre, les zones de couverture et le montant du projet.

A en croire Daouda Diallo, le président Roch Kaboré a salué « la pertinence » du projet et a promis que des dispositions seront prises les jours à venir pour approfondir la question.

Le chef de l’Etat a précisé que c’est un projet pratique qui peut vraiment sauver et unir des milliers de Burkinabè pour l’édification de la patrie, a ajouté Dr Daouda Diallo.

Le Collectif contre l’impunité et la stigmatisation des communautés (CISC), est né aux lendemains des évènements de Yirgou (Centre-nord), du nom de la localité où des populations peuhls ont été massacrées en début 2019, en répression à une attaque terroriste contre un chef moaga et ses proches.

Le CISC est sorti plusieurs fois pour dénoncer la lenteur de la justice par rapport à ce dossier.

Agence d’information du Burkina