La commission des finances et du budget (COMFIB) de l’Assemblée nationale a reçu une délégation du ministère de l’économie, des finances et du développement pour un examen du projet de loi de finances rectificative 2021. Madame Édith Clémence YAKA, Ministre délégué chargé du budget qui a conduit la délégation, a exposé les motifs de la loi de finances rectificative, une nécessité au regard de l’évolution du contexte politique et économique interne.

Le projet de loi de finances rectificative prend en compte la nouvelle configuration du gouvernement caractérisée par des changements de dénomination, des fusions de certains ministères et la suppression d’autres. Cette nouvelle configuration impose des ajustements dans la loi de finances initiale afin d’assurer une cohérence entre les allocations budgétaires et les nouveaux domaines d’actions des ministères. Il prend également en compte, l’accroissement des appuis budgétaires de certains partenaires techniques et financiers et la révision à la hausse des prévisions de ressources internes grâce à la résilience de l’économie, malgré les chocs internes et exogènes.

Ainsi les recettes et les dépenses connaitront une légère hausse. Il en est de même pour l’épargne budgétaire qui connaitra une hausse de 46.79%. Le déficit reste au même niveau ainsi que les besoins de financement qui seront entièrement couverts à travers le recours aux emprunts obligataires.
Pour lutter contre la fraude fiscale et optimiser la mobilisation des ressources internes, le gouvernement prévoit que les factures normalisées puissent être certifiées électroniquement et que les contribuables relevant du régime réel joignent une attestation de localisation du lieu d’exercice de l’activité du moment de la déclaration d’existence et du dépôt de la déclaration annuelle de résultats.

MINEFID