Le gouvernement burkinabè compte désormais mener une communication harmonisée, active et proactive, afin de mieux contrer la rumeur et la désinformation, deux maux à même de saper la cohésion sociale et la démocratie, a affirmé jeudi, son porte-parole Ousseni Tamboura.

« L’ère du numérique où chaque internaute, chaque usager de smartphone, reçoit, diffuse et rediffuse le plus souvent à la vitesse de l’éclair, expose davantage nos populations à la rumeur et notre pays à la déstabilisation », a assuré jeudi le ministre burkinabè de la Communication, Ousseni Tamboura.

Le porte-parole du gouvernement s’exprimait à Bobo-Dioulasso, à l’ouverture de « l’atelier d’information et d’appropriation des mécanismes et des outils pour une communication gouvernementale et présidentielle active et proactive ».

« Chaque fois que nous nous ferons distancer par les réseaux sociaux, notre pays, notre Nation, notre cohésion en sort nécessairement éprouvée », a-t-il lancé aux responsables de la communication des départements ministériels (DCPM), aux directeurs régionaux du ministère de la Communication et aux autres participants.

Selon le ministre, « le doute, la rumeur, l’absence de vérité, l’ignorance sont des sources de conflits et un boulevard de manipulations de masse » d’où la nécessité pour le gouvernement, d’être la principale source d’information de l’action publique et d’éviter une communication à plusieurs vitesses.

Toutefois, Ousseni Tamboura a exhorté ses collaborateurs à être rigoureux et rapides. Ils pourront bientôt aussi se référer à la stratégie de communication gouvernementale et présidentielle, en cours d’écriture.

Agence d’information du Burkina