Face aux condamnations tous azimuts de l’effondrement ces derniers mois, de plusieurs infrastructures publiques dont des écoles, le gouvernement burkinabè compte sur la généralisation du suivi citoyen et des investigations plus poussées pour situer les responsabilités.

« Il est envisagé la généralisation du suivi citoyen à travers l’implication des communautés locales bénéficiaires dans le suivi de la réalisation des infrastructures éducatives », a déclaré le ministre en charge de l’Education nationale Stanislas Ouaro.

M. Ouaro a ajouté que « Cette implémentation faite également par le Projet d’appui au programme de développement stratégique de l’éducation de base (PA/PDSEB) a montré des acquis importants dans la qualité des ouvrages livrés ».

Il s’exprimait jeudi lors d’une conférence de presse sur les cas de sinistres observés sur des équipements publics dans les régions du pays.

Près de 110 infrastructures éducatives ont subi des dommages entre avril et juin suite à des intempéries, provoquant des railleries et des condamnations tous azimuts.

Selon M. Ouaro, la plupart des infrastructures dégradées ont plus de 20 ans d’existence.

Pour Stanislas Ouaro, l’origine des dégradations des infrastructures est due entre autres au non-respect des normes de construction, le manque ou l’insuffisance du suivi contrôle lors des constructions et l’insuffisance de la supervision contrôle par le maître d’ouvrage.

« Des investigations plus poussées doivent être menées par les structures habilitées en vue de situer les responsabilités et de prendre des mesures nécessaires », a-t-il affirmé.

Stanislas Ouaro a ajouté que « Le respect de la règlementation, des normes de construction et des clauses contractuelles est indispensables pour disposer d’infrastructures éducatives de qualité ».

Pour lui, la mise à disposition de techniciens en bâtiment identifiés pour la supervision contrôle des travaux de construction au sein des structures déconcentrées, est nécessaire.

Agence d’information du Burkina