" Ensemble on se soigne, on apprend et on rayonne". C’est sous ce thème que le Burkina a célébré le 20 juin la Journée mondiale des réfugiés par une visite du camp des réfugiés de Goudoubo dans la région du Sahel. Une cérémonie présidée par le ministre des Affaires étrangères, de la coopération, de l’intégration africaine et des Burkinabè de l’extérieur (MAECIABE) qui avait à ses côtés, l’actrice de cinéma américaine Angela Jolie, envoyée spéciale du haut-commissaire des Nations unies pour les réfugiés.

Le Burkina a célébré hier 20 juin la Journée mondiale des réfugiés par une visite du camp des réfugiés de Goudoubo, dans le Sahel. Par cette visite, le Burkina entend marquer sa solidarité avec les réfugiés du monde, particulièrement ceux qui, pour mille raisons, ont trouvé refuge dans notre pays depuis plusieurs années.
Cette visite s’inscrit dans une série d’activités initiées par le ministère en collaboration avec Haut-commissariat pour les réfugiés (HCR) dont le Top départ a été donné le 17 juin par des plantations d’arbre sur le site de l’Institut des hautes études internationales (INHEI), à Loumbila, dans la province d’Oubritenga.
Le choix de l’INHEI n’est pas anodin ; c’est là que sont formés les futures diplomates de notre pays et selon le secrétaire général du ministère des Affaires étrangères, Sinka Seydou, de "permettre aux jeunes diplomates formés au sein de l’Institut de toujours se rappeler de l’amitié et de la fraternité entre les peuples".

L’objectif du ministère est de créer un bosquet qui va symboliser pour toujours l’engagement des autorités à s’occuper des personnes contraintes de quitter leur pays pour trouver la paix et la tranquillité.
Des réfugiés ont participé à l’opération qui a permis de mettre en terre une centaine de plantes toutes espèces confondues qui s’adaptent au climat sahélien.

Dans une déclaration publiée à l’occasion de la Journée mondiale des réfugié, le Haut commissariat des Nations unies a rappelé que "plus de 82,4 millions d’hommes, de femmes et d’enfants ont vu leur vie bouleversée par la guerre, les violences et la persécution dont près d’un million d’enfants nés en exil". Il a interpellé les responsables politiques à "redoubler d’efforts pour prévenir et régler les conflits et les crises" et qu’il est de leur devoir " de protéger les personnes, quelles que soient leur race, leur nationalité, leurs croyances ou autres caractéristiques".

C. ph : MIACIABE

Dominique Koné
Kaceto.net