Le pays est sécurisé. C’est en tout cas l’avis du chef d’Etat Major Général Pingrenooma Zagré. Il l’a exprimé lors de la conférence de presse tenue ce 21 octobre. Il était pour l’occasion en compagnie du ministre d’État, Simon Compaoré.

" 19 militaires en garde à vue et 10 autres déférés ", c’est l’une des annonces faites par le ministre en charge de la sécurité. Simon Compaoré à l’instar du chef d’État Major, s’est voulu rassurant quand à la maitrise de la situation. Concernant toujours l’affaire du pont Nazinon, 32 militaires et 10 civils ont été entendus. Il est a noter néanmoins que l’adjudant Gaston Coulibaly, membre de l’ex RSP est toujours en cavale.

Les membres de l’ex RSP qui sont présents en Côte d’Ivoire seraient connus par nos services de renseignement même s’il n’est pas question de communiquer dessus. Concernant également le pick up qui avait fait l’avis de recherche de la gendarmerie pour enfin être retrouvé au parc Bangrwéoogo de Ouagadougou, un suspect aurait été appréhendé à Ouahigouya en possession des clés du véhicule. Ce dernier aurait d’ailleurs avoué sa participation au cambriolage.

" S’il n y avait pas de sécurité, vous ne seriez pas là avec vos bics et vos calepins ", lancera le ministre d’État Simon Compaoré, visiblement convaincu que tout est sous contrôle. Il profitera de la conférence de presse pour répondre aux mouvements de la société civile dont le balai citoyen qui estiment que le ministère de la sécurité devrait être confié à un spécialiste.
"Moi je n’ai pas été nommé par une OSC, j’ai été nommé par une autorité qui a la capacité de le faire. Point barre. Ceux qui ont des propositions peuvent adresser une lettre au président du Faso. "

Le ministre Simon Compaoré en appelle cependant aux populations afin qu’elles collaborent avec les forces de sécurité car dira t-il, " le pays est bien gardé mais on ne peut empêcher les attaques. C’est une longue bataille et personne ne sait quand est-ce que ça va s’arrêter".

Il est à noter également l’annonce faite lors de cette conférence, du retrait du "Bataillon Laafi " du Darfour d’ici le mois de juillet 2017. Un contingent qui sera fort utile pour la sécurité des Burkinabè.

Kaceto.net