Le sommet du Traité d’amitié et de coopération (TAC) entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso se tiendra désormais tous les deux ans, a appris l’AIB mardi de source officielle au terme de la 9è édition.

« Le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire ont décidé de tenir le Traité d’amitié et de coopération tous les deux ans après la tenue de l’assemblée générale et la conférence au sommet du TAC en 2021 », a déclaré la ministre ivoirienne des Affaires étrangères Kandia Kamissoko/Camara.

La 10è édition est donc prévue en 2023 à Ouagadougou au Burkina Faso. En marge, il est prévu des rencontres sectorielles en vue du suivi de la mise en œuvre des conclusions des travaux de la session de 2021, a indiqué Mme Kamissoko/Camara.

La ministre ivoirienne qui donnait les grandes recommandations du Conseil conjoint de gouvernement avec à ses côtés le ministre burkinabè des Affaires étrangères Alpha Barry, a évoqué la réouverture des frontières terrestres et la libre circulation des personnes et des biens.

Sur cette question, madame Kamissoko/Camara a laissé entendre que les deux pays ont proposé la tenue d’une réunion des ministres en charge de la santé, de la sécurité et des transports.

Cela afin d’analyser les modalités de mise en œuvre des décisions relatives à la réouverture des frontières pour mieux préserver la sécurité de nos deux pays et la santé de nos populations.

S’agissant de la lutte contre la vie chère et l’approvisionnement régulier de la Côte d’Ivoire et du Burkina Faso, les deux pays ont prévu de mutualiser leurs efforts par la signature d’un accord sur la facilitation de la circulation des produits locaux et l’approvisionnement des marchés des deux pays.

Sur la question du terrorisme, la ministre ivoirienne a affirmé que les gouvernements burkinabè et ivoirien ont appelé à trouver des solutions durables en vue de préserver la sécurité, la paix, la cohésion sociale et la stabilité dans les deux pays voisins.

Elle a conclu en annonçant que des travaux d’accords portant sur des questions d’éducation, d’urbanisme, du foncier rural, d’artisanat ont été soumis pour étude pour la prochaine conférence du traité d’amitié et de coopération.

Agence d’information du Burkina