L’image que voici a été prise il y a deux semaines au rayon fruits et légumes du marché de Bobo-Dioulasso. Elle montre l’ampleur des pertes que nos producteurs et/ou commerçants de fruits et légumes subissent à cause du manque d’une chaîne de froid qui aurait permis leur conservation. C’est tout le sens du combat que mène l’Association des professionnels du froid et de la climatisation (APFC) depuis sa création en 2019.
Selon la FAO, 25 à 30% de produits d’origine animale sont perdues dans le monde chaque année et entre 40 à 50% pour les racines, les tubercules, les fruits et les légumes. Parvenir à conserver durablement les productions animales et vivrières dans notre pays permettra non seulement de rapprocher les producteurs des consommateurs, mais surtout, assurera la disponibilité de ces productions sur toute l’année.
A travers les conférences de presse, les interventions médias, l’organisation du premier Salon international de la climatisation et la réfrigération de Ouagadougou (SICRO) en mars 2021 et l’organisation de la Journée mondiale du froid (JMF) le 26 juin de chaque année, sont autant d’activités menées par l’APFC pour la promotion du froid dans notre pays. L’objectif principal étant de faire du froid un moteur du développement économique du Burkina par la mise en place d’une politique industrielle du froid. Cette année, la JMF a été célébrée à Bobo-Dioulasso, la deuxième ville du pays sous le thème : "« Froid et protection de l’environnement : la contribution des frigoristes », afin de donner de la visibilité aux bureaux régionaux de l’association.
Le président de l’APFC, Elie Ouédraogo revient sur les objectifs de cette activité et explique le sens du combat que lui et ses camarades mènent pour la promotion du froid.

Kaceto.net