Le Soudan va remettre à la Cour pénale internationale (CPI) , son ancien président , Omar el-Béchir ainsi que ses proches collaborateurs , accusés de crimes de guerre lors du conflit au Darfour.La ministre des Affaires étrangères, Mariam al-Mahdi, a dans un communiqué parvenu à la presse mercredi 11 août, informé que le conseil des ministres a pris la décision de remettre les personnes recherchées à la CPI.

Selon des sources proches du dossier, c’est en marge de la visite à Khartoum du nouveau procureur général du tribunal basé à La Haye, Karim Khanen, que tout a été planifié.Désormais, l’ex-président soudanais et son « gang » devront répondre de leurs « actes criminels » perpétrés lors de la guerre du Darfour , qui a débuté le 26 février 2003.

Un conflit qui a occasionné des dégâts impressionnants dans le pays avec plus de 10000 morts, selon les données du gouvernement d’Omar el-Béchir. Mais d’après les États-Unis et certaines ONG, le nombre de victimes s’élève à environ 300000 morts et 2,7 millions de déplacés dont 230 000 réfugiés au Tchad.

D’ailleurs, la Commission d’enquête de l’Organisation des Nations unies parle de crimes contre l’humanité dans cette région où les droits de l’homme ont été fondamentalement bafoués. Constatant que la justice soudanaise ne peut ou ne veut rien faire pour y remédier, l’instance transmet le dossier à la CPI.

F.afrik