Ouverte le vendredi 5 novembre 2021 à Ziniaré dans la région du Plateau central, la quatrième édition du Forum national de l’intégration a refermé ses portes ce samedi 6 novembre 2021. Placée sous le thème « L’intégration des peuples : facteur de cohésion sociale. », cette rencontre organisée par le ministère des Affaires étrangères, de la coopération, de l’intégration africaine et des Burkinabè de l’extérieur, a connu la participation de plusieurs communautés vivant au Burkina Faso.

Après la ténue de la quatrième édition du Forum national de l’intégration à Tenkodogo dans le Centre-Est, c’est Ziniaré, le Chef-lieu de la région du Plateau centrale et hôte de la célébration du 61ème anniversaire de l’Indépendance du Burkina Faso, qui a accueilli cette quatrième édition du Forum national de l’Intégration. Il se tient de façon biennale depuis 2013 et se veut un cadre de rencontres, d’échanges entre les différentes communautés vivant au Burkina Faso autour d’une thématique donnée. Et pour cette édition, les participants ont été invités à échanger autour du thème : « L’intégration des peuples, facteur de cohésion sociale. »

A côté de ce thème, il a été arrêté deux sous-thèmes : 1- Intégration et défis sécuritaires : Quelles approches pour une région prospère et sécurisée ?
2- Contribution de l’intégration africaine dans le processus de réconciliation nationale.

Selon le Ministre délégué en charge l’Intégration africaine et des Burkinabè de l’extérieur, Clarisse Mérindol Ouoba, le thème de cette édition est en phase avec les enjeux de l’heure au Burkina Faso et des priorités des plus hautes autorités du pays. C’est pourquoi, elle a invité les participants à faire preuve d’assiduité pour traiter avec la rigueur qui sied le thème de la présente édition du Forum. Mérindol Ouoba a rappelé l’importance du rôle des communautés vivant au Burkina Faso dans l’œuvre de construction commune du développement au niveau sous régional et africain. Elle a aussi invité les populations locales à créer les conditions d’une complicité plus grande avec les autres communautés et insisté sur le fait que la situation sécuritaire du Burkina Faso ne doit pas faire voler en éclat la traditionnelle bonne entente entre les populations nationales et les communautés étrangères vivant dans notre pays. Un appel qui a été entendu par les participants. Par la voix de leur représentant, Faustin Toumey, ils ont salué la pertinence de la ténue de ce Forum qui vient rappeler à chaque fois cette nécessité du vivre ensemble et de la fédération des efforts entre populations locales et communautés étrangères présentes au Burkina Faso pour parvenir à un développement harmonieux. Les participants se sont engagés à faciliter l’atteinte des objectifs du Forum et être les ambassadeurs du vivre ensemble entre communautés.

Au cours de ce Forum, les participants ont pu bénéficier d’une communication de l’Homme de Lettres, Avocat et grande référence de la culture Burkinabè, Me Frédéric Pacéré Titenga. Sa communication a porté entre autres, sur l’histoire de l’Oubritenga, province hôte de cette quatrième édition du Forum national de l’Intégration et sur sa perception de l’Intégration au Burkina Faso. Et sur ce dernier point, Me Frédéric Pacéré Titenga a salué la mise en place d’un Ministère délégué en charge des questions d’intégration au Burkina Faso. Il a fait savoir que l’intégration est une question suffisamment importante pour mériter la grande attention des autorités étatiques. C’est dans ce sens d’ailleurs qu’il a salué une fois de plus l’organisation du Forum national de l’intégration.
La cérémonie de clôture de cette édition du Forum national de l’intégration, intervenue ce samedi 6 novembre 2021, a été marqué par la lecture du rapport général des deux jours de travaux et des recommandations. Plusieurs acteurs issus des communautés étrangères qui ont demandé et obtenu la nationalité burkinabè ont également reçu les décrets officiels les naturalisant.

Cheick Traoré
Kaceto.ne