Le sommet extraordinaire de la CEDEAO tenu dimanche à Accra, au Ghana, a pris des sanctions individuelles à l’encontre des membres de la junte au pouvoir au Mali et désigné un médiateur pour la Guinée.

Le sommet extraordinaire de la CEDEAO a décidé de l’interdiction de voyager et du gel des avoirs des membres de la junte malienne.

Selon le ministre des Affaires étrangères, Alpha Barry, la conférence des chefs d’Etat a décidé d’imposer d’autres types de sanctions aux autorités maliennes, notamment économiques et financières, si d’ici le sommet ordinaire de décembre prochain, il n’y a pas d’avancées.

Le ministre Alpha Barry a relevé l’inquiétude de la conférence des chefs d’Etat sur le cas malien, qui peut avoir des répercussions sur les pays voisins tels que le Burkina Faso et le Niger, et même au-delà.

Pour ce qui concerne la Guinée, les chefs d’Etat et de gouvernement ont décidé de maintenir les sanctions prises le 16 septembre dernier.

Ils ont toutefois noté qu’il y a une évolution dans la mise en place d’un gouvernement.

Il a été demandé aux autorités guinéennes, de proposer rapidement un calendrier, pour la tenue des élections.

Un médiateur a été désigné, en la personne du Ghanéen, Dr Mohamed Ibn Chambas, pour suivre cette transition.

Les chefs d’Etat ont par ailleurs condamné l’expulsion du représentant de la CEDEAO au Mali.

À la cérémonie d’ouverture, une minute de silence a été observée en hommage aux victimes du Niger et de la Sierra Leone.

Une attaque terroriste a fait 69 morts au Niger et une explosion a entraîné le décès de près d’une centaine de personnes en Sierra Leone.

Le sommet extraordinaire de la communauté économique des États de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) a été présidé par son président en exercice, Nana Akufo-Addo, président du Ghana.

Le Premier ministre Christophe Joseph Marie Dabiré a pris part au sommet au nom du Burkina Faso.

Agence d’information du Burkina