L’opération « Koudanlgou IV Zone 2 » menée pendant cinq jours par une coalition conjointe et multinationale, a permis de neutraliser une trentaine de terroristes et de détruire cinq de leurs bases, a annoncé mardi le ministre Maxime Koné.

Au cours d’une conférence de presse mardi, le ministre de la Sécurité, Maxime Koné, a affirmé que l’opération « Koudanlgou IV Zone 2 » a été menée du 22 au 27 novembre 2021 dans les zones frontalières entres le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, le Ghana et le Togo.

De son avis, le déploiement de 5728 agents de sécurités sur le terrain avec 881 engins roulants et 6 véhicules aériens a permis de détruire au niveau national, cinq bases et de neutraliser une trentaine de terroristes, lors de l’opération conjointe, particulièrement dans les régions du Sud-Ouest et des Cascades.

Maxime Koné a noté également que 7 véhicules, 14 motos et 10 cartons de munitions ont été retirées des mains des assaillants.

Le patron de la Sécurité burkinabè a signalé que cette opération « Koudanlgou » fait suite à trois précédentes menées, en mai 2018, en novembre 2018 et en novembre 2019 qui ont connu des succès.

L’initiative de la mutualisation des forces contre le terrorisme a été pris par les présidents de la région au regard d’un certain nombre de constats, a-t-il fait savoir.

Il s’agit notamment de l’existence des menaces sécuritaires communes dans la sous-région ouest africaine notamment la criminalité transfrontalière organisée et la radicalisation de l’extrémisme violent.

Maxime Koné a aussi signalé qu’aucune perte en vie humaine n’a été enregistrée pendant les cinq jours de l’opération Koudanlgou IV Zone 2.

A l’entendre, les zones concernées par l’opération font face à l’émergence des groupes armés terroristes tels que Boko Haram, le groupe de soutien à l’islam et aux musulmans et l’Etat islamique au grand Sahara.

Depuis 2016, le Burkina Faso fait face à des attaques terroristes qui ont causé la mort de près d’un millier de personnes, plus d’un million quatre cent mille personnes déplacées ainsi que la fermeture de nombreuses écoles sur le territoire national.

Agence d’information du Burkina