S’exprimant le 8 décembre dernier devant la Commission des affaires économiques et financières sur les attaques terroristes enregistrées dans le nord du pays, le ministre d’Etat ivoirien de la Défense, Téné Birahima Ouattara avait donné cette réponse : "Je dirai que ce sont des attaques de nature différentes. Les attaques qui sont faites à l’Ouest sont des actes pour voler, pour piller. Alors que ce qui se passe au Nord, ce sont des hommes qui viennent d’un autre territoire, principalement du Burkina parce que c’est avec le Burkina que nous avons quelques difficultés actuellement. Je ne sais pas comment définir ce genre de personnes parce qu’il ne faudrait pas qu’on indexe une ethnie mais ce sont des populations peulhs du Burkina qui font des incursions en Côte d’Ivoire pour essayer de créer des situations".
Des propos qui continuent de susciter des réactions dont celle de l’association "Tabital Pulaaku Burkina", indignée qu’un ministre de son rang puisse tenir de tels propos discriminatoires à l’encontre de l’ensemble de la communanuté peulh.