Le trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité (« TDA/H » ou tout simplement « TDAH »)) se manifeste principalement par une perturbation de l’attention (problème de concentration) et une impulsivité verbale et motrice. Identifié la plupart du temps chez les enfants et les ados, il est aussi fréquent chez les adultes.

Le TDAH n’a pas de cause unique. Il est le résultat d’une accumulation de plusieurs facteurs de risques à la fois génétiques (neurologiques) et environnementaux (sociaux et psychosociaux) qui interviennent très tôt dans le développement de l’enfant, dès la vie in utéro, ou durant les premières années de vie de l’enfant. On estime que 50% à 60% des enfants atteints de TDAH conservent le trouble à l’âge adulte.
Le TDAH est souvent associé à des comorbidités dont les plus fréquents sont les troubles oppositionnels avec provocation, les troubles anxieux, les troubles de la conduite, les troubles des apprentissages (les « Dys » : dyslexie, dyscalculie, dysorthographie, dysgraphie, dysphasie, dyspraxie. La problématique « Dys » a particulièrement pris de l’importance ces quatre dernières années. Voir graphique bonus joint) et les troubles dépressifs. D’une façon générale, ce trouble chez l’enfant peut entraîner des difficultés scolaires, familiales et émotionnelles.
La cartographie ci-jointe nous plonge dans l’univers sémantique du TDAH inscrit dans les titres de publications francophones en ligne sur la décennie 2012-2021. Retenons quelques points saillants de cet univers :
L’enjeu « diagnostic, test, évaluation » pour le diagnostic du TDAH ;
L’enjeu « traitement (y compris médicamenteux), thérapie » du TDAH ;
L’enjeu « aide, soutien, prise en charge » du TDAH ;
L’enjeu « éducation » autour du TDAH. Par « éducation » entendre, rapport aux apprentissages (avec la problématique des « Dys »), rapport à l’institution scolaire, rapport à la classe, aux autres élèves et aux enseignants ;
L’enjeu « famille » (avec la mère en position centrale), qui questionne la relation « parents-enfants TDAH » et la relation « enfant-TDAH versus autres enfants de la famille ».

Vous l’aurez compris, il ne s’agit pas ici de faire un long développement sur le sujet, mais de proposer à votre attention des éléments de nature à aiguiser votre curiosité et à susciter peut-être, je l’espère, l’envie d’en savoir davantage.
Graphique « DYS » en bonus