Le parti de Roch Marc Christian Kaboré (MPP) s’est refusé mercredi, de soutenir les militaires qui ont pris le pouvoir lundi, et exige sa libération immédiate et sans condition.

Le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP) a indiqué ce 26 janvier 2022 dans un communiqué, que la lettre de démission du président Roch Kaboré a été obtenue sous la contrainte.
Le parti qui conteste la validité juridique du document, estime qu’on devrait néanmoins appliquer les règles prévues en cas de vacance du pouvoir.
Selon la Constitution burkinabè, en cas de démission du chef de l’État, le pouvoir revient au président de l’Assemblée nationale.
Rappelons qu’à leur prise de pouvoir lundi, les militaires ont suspendu la Constitution et dissous l’Assemblée nationale et le gouvernement.
Le MPP a engagé le Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR) sur leur déclaration en lien avec la situation sécuritaire.
Notons que le MPSR a reproché au président Kaboré, "son incapacité manifeste" à enrayer les attaques terroristes qui frappent le Burkina Faso depuis 2016.

Agence d’information du Burkina