Les artistes, on le sait, fleurtent souvent avec la ligne rouge, font dans la provocation et mettent à rude épreuve ce qui est accepté comme normes sociales, dans le but d’améliorer les conditions de vie des hommes. Rien à voir avec les médiocres, ceux qui incarnent le niveau zéro de la création artistique et qui prennent pour art, ce qui n’est que vulgarité, voire obscénité. L’ennui est que les productions de ces non-artistes polluent régulièrement nos écrans et sont consommées par un public pas toujours avisé.
Le communiqué ci-contre du Conseil supérieur de la communication (CSC) vient rappeler les diffuseurs de ces contenus douteux à leurs responsabilités. C’est bon, mais ce n’est pas arrivé comme on le dit trivialement chez nous. L’instance chargée de surveiller les contenus diffusés par les médias audiovisuels et sur les médias en ligne doit sortir le bâton. Et frapper fort ceux qui ne reculent devant rien pour se faire du pognon et de la publicité par l’apologie de la violence et de l’obscénité.

Kaceto.net