Le gouvernement burkinabè a promis lundi, de jouer sa partition dans l’extradition de François Compaoré, mis en cause dans l’assassinat en ,1998, du journaliste Norbert Zongo.

"Le gouvernement rassure (...) de toute sa disponibilité à jouer sa partition pour ce qui relève de ses compétences afin de faciliter l’aboutissement de ce dossier emblématique tout en restant attaché au principe de vérité", indique un communiqué officiel.
Le texte fait allusion aux demandes de garanties aux nouvelles autorités burkinabè par la Cour européenne des droits de l’homme qui a suspendu en août 2021, l’extradition de François Compaoré de la France vers le Burkina Faso.
"Le ministère en charge de la Justice, compétent dans la gestion de cette affaire, a déjà communiqué à qui de droit et à bonne date toutes les réponses aux questions qui lui ont été posées dans le cadre de cette affaire à la demande des autorités françaises," ajoute le communiqué.
Selon RFI, la France va fournir demain à la CEDH, un document contenant les garanties exigées (sécurité et procès équitable, ndlr).
En rappel, le frère cadet de l’ex président burkinabè Blaise Compaoré, est mis en cause dans l’assassinat en décembre 1998 du journaliste d’investigation Norbert Zongo et de ses trois compagnons d’infortune.
Cette situation avait plongé le Burkina Faso pendant trois ans, dans une grave crise sociopolitique.

Agence d’information du Burkina