C’est une affaire que le gouvernement de la Transition suit de très près. Le 23 avril 2022, quatre ministres étaient sur le site de la mine : Jean Alphonse Somé des Mines, Bassolma Bazié de la Fonction publique, Issaka Sourweima des Affaires religieuses et
Maminata Traoré/Coulibaly de l’Environnement étaient sur les lieux drame survenu le 16 avril. Le 1er mai, accompagné d’une forte délégation, le premier ministre Albert Ouédraogo s’était aussi rendu à Perkoa pour mieux comprendre les circonstances dans lesquelles les huit (8) travailleurs avaient été pigés dans la mine. Il avait dénoncé l’irresponsabilité des responsables de la mine et annoncé qu’il leur était interdit de quitter le territoire national.
Les opérations de sauvetage lancées depuis le 16 avril n’ayant toujours pas abouti, le gouvernement a décidé de délocaliser la cellule de crise mise en place dans le Sanguié, pour dit-il " se tenir au plus près du lieu du drame".
Selon nos informations, le ministre de la Fonction publique avait exigé un rapport circonstancié aux représentants des salariés et aux responsables de la Mine sur ce qui s’est passé. Les premiers ont déjà rendu leur rapport et celui des responsables de la mine était toujours attendu.
Charles Bama, Thierry Bayala, Jean Noël Bationo, Fulgence Aimé Bationo, Hervé Bayala, Isaïe Bayala, Bwiré, Marco, Ndonje Nune sont retenus depuis le 16 avril dans la mine suite à une inondation.

Kaceto.net