Sans doute sous la pression de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’ouest (CEDEAO) les autorités de la transition au Mali ont annoncé hier 6 juin qu’elles rendraient le pouvoir aux civils d’ici mars 2024, soit une transition d’une durée de 24 mois à partir du 26 mars 2022.
Arrivées au pouvoir par un putsch en août 2020, les autorités maliennes avaient proposé une fourchette allant de six (6) mois à cinq (5) ans pour ramener la sécurité dans le pays et organiser des élections démocratiques.
Un projet rejeté par la CEDEAO. Début janvier 2022, l’instance régionale ouest-africaine avait pris des sanctions contre le Mali et avait sommé les autorités de raccourcir la durée de la transition. L’annonce d’hier sonne comme l’expression de la bonne volonté du pouvoir de Bamako de trouver une issue dans son bras de fer avec la CEDEAO. Il espère ainsi au moins une levée partielle des sanctions lors du prochain sommet prévu le 3 juillet prochain.

Kaceto.net