Sale temps pour le consommateur burkinabè. Après l’augmentation brutale de 100 F du prix du litre de carburant et l’inflation qu’elle a provoquée notamment sur les coûts de transports et des produits de grande consommation (riz, huile, sucre, savon, etc.) , la baisse du grammage du pain à 160 au lieu de 200g et le maintien du prix à 150 f, voilà que le syndicat des grossistes en boissons locales annonce "une harmonisation des pratiques". Un doux euphémisme pour faire passer la pilule d’une augmentation des boissons au consommateur. En clair, il faut désormais débourser plus qu’avant pour se procurer du soda ou la bière fabriquée dans notre pays.
A vrai dire, cette augmentation était attendue et ne surprend guère d’autant que les composants entrant dans la fabrication de ces boissons sont pour l’essentiel importés.
Faut-il s’en indigner ? Voire ! Pour son plaisir, le consommateur pourra toujours s’en priver et ce sera tant mieux pour sa santé. On peut bien se passer de la bière et des sodas dont la teneur en sucre est d’ailleurs au-delà du raisonnable.

Kaceto.net