Le Directeur général de la Police nationale burkinabè, Roger Ouédraogo a indiqué samedi que son institution travaille à « recoller les morceaux » avec les populations, afin de mieux les servir.

« On assiste de nos jours à un certain nombre de ruptures qui ne devraient pas s’observer parce que le lien qui lie la police à la population est un lien sacré qui ne devrait pas connaitre de rupture », a déclaré le directeur général de la Police nationale, Roger Ouédraogo.

Roger Ouédraogo s’exprimait le samedi 26 novembre à Ouagadougou au cours d’échanges avec des journalistes.

A cet effet, le directeur général compte « recoller les morceaux pour parler à nos citoyens, à nos frères et sœurs pour dire que la police nationale est une institution de proximité, une institution citoyenne au bénéfice des citoyens dans sa totalité ».

Notons que des citoyens dénoncent régulièrement par différents canaux, des présumées raquettes policières tandis que les Forces de sécurité déplorent la recrudescence de l’incivisme en circulation routière.

De l’avis de Roger Ouédraogo, la police doit bénéficier d’un ancrage à la fois institutionnelle et social pour lui permettre de remplir convenablement ses missions.

« Nous sommes véritablement engagés dans une dynamique qui nous conduira à regarder toutes les dimensions de la sécurité des personnes et des biens et à installer l’impératif de sécurité sur ses bases de sécurité humaine », a-t-il affirmé.

Selon lui, les grandes orientations assignées à la police nationale sont celles qui viennent des citoyens aussi. « Quand on sait que notre société est en pleine mutation et très rapide, nous devons nous adapter », a-t-il ajouté.

« Nous installons dans notre dimension sociale et sociétale. Cela nous permet alors de communiquer avec notre population parce que nous sommes là pour remplir un mandat qui nous a été donné par cette même population », a-t-il conclu.

Agence d’information du Burkina