Le Directeur de la communication et des relations publiques de la présidence du Faso, Djourmité Nestor NOUFE était face à la presse hier pour faire le point le Centre national d’appel (CNA), un mois après sa mise en place.
Cinq (5) terroristes ont appelé le CNA pour des renseignements sur « les mécanismes de leur absolution et de leur réinsertion sociale. Certains d’entre eux sont même déjà pris en charge en attendant la mise en œuvre de la procédure en la matière". C’est la principale information que l’on peut retenir de la conférence de presse animée hier 11 mai par le directeur de la Communication de la présidence, Djourmité Nestor NOUFE, un mois après la mise en place du Centre national d’appel.
Delon nos informations, les terroristes qui souhaitent déposer les armes viennent de l’Est, du Nord et du Sahel.
A la date du 6 mai, 2256 appels et messages ont été reçus et traités, soit une moyenne de 81 appels et messages dont 1420 polluants, c’est à dire, n’ayant rien à voir avec l’objet du CNA.
Selon le directeur de la communication, « 88, 94% des alertes exploitables ont porté sur le terrorisme et la criminalité organisée et 11, 06% ont été consacrés à la dénonciation des faits de mal gouvernance et de détournements de ressources publiques".
S’agissant des attaques terroristes, les récents appels ont essentiellement porté sur les déguerpissements de populations, des cas d’enlèvements, de vols d’animaux, de pillages de biens, de check-points tenus par les terroristes, de dénonciation de bases terroristes, de mouvements et de regroupements de GAT ainsi que la dénonciation de cas suspects.
Sur la mal gouvernance, les appels ont porté sur des dysfonctionnements de l’administration publique et des détournements de ressources publiques dans six (6) régions.
En plus du français, les appels peuvent être faits dans les langues nationales comme le mooré, dioula, fulfuldé et le gulmantchéma.
Lancé le 6 avril dernier, le CNA a pour mission notamment de recevoir et de traiter tout appel téléphonique ayant pour objet la dénonciation de faits ou des actes entrant dans le cadre du terrorisme, de la criminalité organisée et la bonne gouvernance ainsi que de renseigner les ex-combattants des groupes armés terroristes sur les mécanismes de dépôt des armes en vue de leur réinsertion sociale.
Les citoyens peuvent appeler ou envoyer gratuitement un message 199 ou partager des fichiers par WhatsApp aux (+226) 71 20 33 33 et le +226 68 24 44 44 ».
Kaceto.net
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