Des responsables de compagnies minières installées au Burkina Faso ont plaidé, lundi, auprès du président Roch Marc Christian Kaboré, que les changements opérés au niveau du Code minier puissent tenir compte du contexte international, marqué par la baisse du prix de l’or, rapporte l’Agence d’Information du Burkina.

"Nous avons pu discuter avec le président du Faso des contraintes et des enjeux auxquels les compagnies minières font face aujourd’hui. Nous nous réjouissons de cette rencontre qui a été positive pour les deux partenaires que sont le Burkina et les compagnies minières", a déclaré le chef de la délégation, Benoit Desormaux, à l’issue de l’entretien.

Selon M. Desormaux, dont les propos ont été rapportés par la direction de la communication de la présidence, le contexte économique mondial est peu reluisant pour les industries minières de nos jours et la situation est assez préoccupante.

Depuis 2009, l’or a détrôné le coton qui avait été, depuis 1960, le premier produit d’exportation du Burkina Faso, pays sahélien d’Afrique de l’Ouest de près de 19 millions d’habitants.

Selon les estimations, les ressources aurifères participent pour plus de 12 pc dans la formation du Produit intérieur brut (PIB) du Burkina.

En fin juin 2015, sous le régime de la transition, les députés ont adopté un nouveau Code minier pour que les populations bénéficient davantage des retombées, l’ancien code étant jugé très favorable aux investisseurs par la Société civile.

Cette nouvelle loi oblige, notamment, les industries minières à accorder "1 pc de leur chiffre d’affaires mensuel hors-taxes ou de la valeur des produits extraits au cours du mois" à un fonds destiné aux populations riveraines des sites miniers.

Les patrons de sociétés minières ont plaidé pour que les changements qui vont s’opérer au niveau du Code minier burkinabè puissent tenir compte de ces différents enjeux dans le contexte international.

Source AIB
Kaceto.net