Le plan d’actions pour la stabilisation et le développement (PA-SD) du Burkina Faso, déroulé en 2023, a enregistré un taux d’exécution physique de 73,4% contre 63,3% en 2022, a annoncé le gouvernement, mercredi soir à Ouagadougou

« En dépit du contexte difficile de mise en œuvre de l’action publique, le niveau global d’exécution physique de la tranche annuelle 2023 du Plan d’actions pour la stabilisation et le développement (PA-SD) » a expliqué Jean Emmanuel Ouédraogo, ministre d’Etat et porte-parole du gouvernement, dans le compte rendu du conseil des ministres de ce mercredi.

La réorganisation de l’armée, le renforcement des effectifs des Forces de défense et de sécurité (FDS) et des Volontaires pour la défense de la Patrie (VDP), l’accroissement en équipements des FDS, la réalisation des opérations de reconquête et la réinstallation des services de l’Etat et des populations dans plusieurs localités sont des acquis de la mise en œuvre du Plan.

La réalisation de contrôle et d’audits dans les ministères, les projets et programmes, la réalisation des infrastructures socio-économiques à travers les projets et programmes de stabilisation et de développement des économies locales font également partie des acquis cité dans le rapport du Conseil des ministres.

Ce bilan 2023 a identifié des insuffisances dans la mise en œuvre du
PA-SD. Il s’agit entre autres de la lenteur du rythme de mise en œuvre de certaines réformes dans le processus de refondation et de gouvernance, dans l’exécution de certaines infrastructures socioéconomiques et dans la sécurisation des investissements.

Le Plan d’Action pour la stabilisation et le développement du Burkina Faso est axé sur la sécurisation de l’ensemble du territoire national, la réponse urgente, efficace et efficiente à la crise humanitaire, la promotion de la bonne gouvernance et la lutte contre la corruption, l’engagement des réformes politiques, administratives et institutionnelles en vue de renforcer la culture démocratique et consolider l’Etat de droit et enfin sur la réconciliation nationale et la cohésion sociale et l’organisation d’élections libres, transparentes et inclusives.

Agence d’Information du Burkina