La production industrielle d’or au Burkina Faso, estimée à 56,85 tonnes d’or en 2023, a permis de mobiliser 529,25 milliards FCFA au profit du budget de l’État, contre seulement 8,91 milliards FCFA en 2008, selon les données officielles du ministère en charge des Mines.

« Ces performances ont été atteintes grâce à une amélioration du cadre juridique, notamment l’adoption de la loi n°36-2015/CNT du 26 juin 2015 portant Code minier du Burkina Faso et ses textes d’application », selon le ministère en charge des Mines.

En dépit de ces contributions déjà notables, l’Assemblée nationale burkinabè a adopté hier soir un tout nouveau code minier pour un meilleur encadrement du secteur de l’exploitation et de la commercialisation de l’or et des métaux précieux.

Le nouveau code minier, jugé « révolutionnaire » par certains acteurs sociaux, oblige notamment les entreprises minières internationales à ouvrir leurs capitaux aux investisseurs burkinabè et à participer à la constitution de la réserve nationale d’or.

De même, la participation de droit de l’État burkinabè au capital des sociétés d’exploitation minière passe de 10 % à 15 %, l’État se réservant en outre le droit de recouvrer son dividende prioritaire en nature ou en espèces, par « tout moyen ».

Agence d’Information du Burkina