Des spécialistes sont en discussion à Ouagadougou sur le système de santé du Burkina Faso, à l’occasion des « Etats généraux des hôpitaux publics », entamés jeudi à Ouagadougou.

Selon les organisateurs, la rencontre vise à améliorer la performance des hôpitaux pour des soins de qualité et équitables dans le contexte de l’assurance maladie universelle.

Prévus du 15 au 18 décembre, ces états généraux regroupent 472 participants autour du thème principal : « Hôpitaux publics : quelles réformes pour des soins de qualité dans le contexte de l’assurance maladie universelle ».

A l’ouverture des travaux, le ministre de la santé, Dr Smaila Ouédraogo, a indiqué que la rencontre doit permettre « d’améliorer les conditions de vie et de travail dans le domaine de la santé ».

Il a fait le lien avec les récentes grèves des agents de santé. A ce propos, le ministre a souligné que tous les syndicats sont invités à prendre part aux états généraux des hôpitaux publics afin de trouver des solutions pour « amoindrir les souffrances et les difficultés des uns et des autres ».

Pour sa part, le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, a déclaré que les présentes assises doivent « être l’occasion pour les participants de réfléchir et de faire le diagnostic complet des problèmes qui entravent le bon fonctionnement et de proposer des solutions pratiques ».

Au Burkina Faso, les difficultés communes aux hôpitaux sont entre autres, la faible fonctionnalité des urgences, la faible qualification du personnel, la non-disponibilité des médicaments, une insuffisance du plateau technique.

Le pays est également confronté à : une faible gouvernance dans la gestion administrative dans les hôpitaux, un enregistrement de plaintes de plus en plus croissantes des malades, un personnel peu motivé et non satisfait de leur statut, une insuffisance de la mise en œuvre de l’hygiène hospitalière, etc.

APA
Kaceto.net