En prélude à la 29e édition du FESPACO prévue du 22 février au 1er mars 2025, le délégué général a animé une conférence de presse le 08 aout 2024 à Ouagadougou. Objectif, faire le point des préparatifs et des innovations de l’édition de 2025.
Le délégué général du FESPACO, Moussa Alex Sawadogo était pour l’occasion accompagné par Abdoulaye Babalé, Secrétaire général du ministère de la Culture et de l’Artisanat du Tchad, pays invité d’honneur pour la 29e édition de la biennale du cinéma panafricain. Le thème choisi pour cette édition porte sur « Cinéma d’Afrique et identités culturelles ». Les petits plats sont mis dans les grands en vue de faire de l’édition de 2025 une véritable réussite, rassure le comité d’organisation qui évalue un taux d’avancement des préparatifs à environ 65%.
Depuis l’appel à films lancé le 29 février 2024 et qui court jusqu’au 30 septembre 2024, le comité d’organisation a enregistré 349 films dont 08 burkinabè sur les 3000 productions attendues. D’où la relance du délégué général aux réalisateurs à faire preuve de diligence pour soumettre leurs œuvres. « Les inscriptions se font en ligne et le fait d’envoyer un film tard n’a aucune plus-value sur le choix des différents jurys », fait-il savoir d’autant que les jurys sont constitués sur des critères tels que la compétence, la parité mais aussi la diversité géographique pour impliquer les six (06) régions géographiques du continent africain.
Au nombre des innovations, les soumissionnaires de films sont désormais invités à mettre la main à la poche. « La somme de 33 000 F demandée aux différents réalisateurs a pour but de garantir la qualité de l’organisation de la biennale. Le FESPACO était l’un des rares festivals de catégorie A pour lesquels, les inscriptions étaient gratuites », justifie le DG. L’autre nouveauté porte sur la tenue de la semaine de la critique, les personnalités inspirantes en vue de rendre hommage aux devanciers et le retour du prix du public.
Vitrine de promotion
Etape charnière de l’organisation, la cérémonie d’ouverture est confiée à Aristide Tarnagda, lequel promet une chorégraphie, une création musicale dont les maitres d’œuvres seront Adjibou Sanou, Olivier Tarpaga et Moussa Sanou.
Pour le secrétaire général du ministère tchadien de la Culture et de l’Artisanat, Abdoulaye Babalé, le FESPACO est un cadre de pèlerinage artistique par excellence. C’est pourquoi, le Tchad compte saisir l’opportunité qu’offre cette vitrine de promotion pour présenter d’autres facettes positives du pays. Au nombre de celles-ci, il énumère les sites touristiques, les parades des habitants du désert et celles des cavaliers qui sont autant d’aspects méconnus du Tchad.
Soumana LOURA
Kaceto.net
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