Le choc provoqué par l’attaque terroriste à Barsalogho le 24 août 2024, dans le Centre-nord et qui a fait plusieurs victimes, est toujours vif chez les Burkinabè une semaine après. Dans une déclaration publiée hier 30 août, et alors que le gouvernement n’a pas encore officiellement communiqué sur le drame, l’Unité d’action syndicale (UAS)" condamne cet acte terroriste, appelle le peuple burkinabè à la solidarité et à la résilience, invite le gouvernement à assurer une prise en charte adéquate des blessés, à rechercher et punir les auteurs et commanditaires de l’attaque, à communiquer sur le bilan ne serait-ce que provisoire du nombre de personnes tuées et à honorer la mémoire des personnes tombées pour la patrie".
Tout en apportant son soutien aux Forces de défense et de sécurité (FDS) et aux Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) qui se battent contre les groupes terroristes au péril de leur vie, l’UAS invite "les autorités politiques et militaires à questionner la stratégie de reconquête du territoire pour plus d’efficacité".