Le ministre Bassolma Bazié a appelé hier, samedi, les populations du Boulkiemdé à un sursaut patriotique pour contrer les forces du mal qui endeuillent le Burkina Faso.
Le face-à-face entre la délégation gouvernementale, conduite par le ministre d’État Bassolma Bazié, et les forces vives du Boulkiemdé s’est tenu dans la salle des fêtes de la mairie de Koudougou, le samedi 31 août 2024.
C’est sans langue de bois que le chef de mission, a planté le décor des échanges, qui ont porté sur la situation nationale marquée par des attaques terroristes.
Pour Bassolma Bazié, qui avait à ses côtés le ministre de la Justice, Édasso Rodrigue Bayala, et la ministre déléguée chargée de la Coopération régionale, Stella Eldine Kabré, l’heure n’est plus aux hésitations au sein des populations.
Selon lui, sans une bonne collaboration avec les Forces de défense et de sécurité (FDS) en matière de dénonciation et de signalement, la lutte contre l’hydre terroriste ne fera que traîner.
D’où son vibrant appel à un sursaut patriotique fort pour contrecarrer toutes les velléités offensives des ennemis de la mère-patrie.
Outre cela, les membres de la délégation gouvernementale ont fait le point des initiatives en cours, sous le leadership du Président du Faso, dans la perspective d’apporter des réponses appropriées à la lutte contre l’hydre terroriste, mais aussi aux attentes des populations.
Dans ce sens, le Burkina Faso s’est tourné vers de nouveaux partenaires (Chine, Turquie, Russie, etc.) pour un partenariat gagnant-gagnant.
Les forces vives, en retour, ont réaffirmé leur soutien infaillible au Capitaine Ibrahim Traoré et à son gouvernement dans cette lutte.
Elles ont également fait un certain nombre de suggestions pour renforcer la veille citoyenne et les stratégies de lutte.
Il s’agit, entre autres, de mettre en place des organisations de veille dans les marchés et yaars, d’organiser et de former des groupes de jeunes dans les secteurs sur les questions de renseignement, de revoir le système de communication pour en faire un instrument de taille, et de réinstaurer la peine de mort eu égard aux apatrides qui ne désarment pas contre la recherche de la souveraineté.
D’autres questions relatives aux infrastructures routières ont également été évoquées par certains participants.
À noter que la délégation gouvernementale, dès son arrivée, a pris contact avec les FDS, les VDP, ainsi qu’ avec les leaders coutumiers de la région.
Les trois autres provinces de la région du Centre-Ouest, à savoir le Sanguié, la Sissili et le Ziro, ont également reçu la visite de la délégation.
Agence d’information du Burkina
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