Cher.e.s Compatriotes Africains et Burkinabè,

Notre chère Patrie est devenue coutumière des pratiques indignes que sont entre autres les enlèvements, les disparitions, les tortures, en un mot, de l’arbitraire.
Dans le sillage de ces pratiques liberticides, outre ceux qui en souffrent déjà, de nouveaux compatriotes viennent d’être ajoutés à la longue liste des Burkinabè enlevés et/ou disparus.
En l’occurrence, on note à nouveau les enlèvements et/ou disparitions de Messieurs Mohamed SINON et ses compagnons, ainsi que celle de Madame Ada DIALLO/KONÉ qui constitue un tournant.
Le mouvement SENS, fidèle à ses valeurs, vision et orientation politiques :
• Condamne ces pratiques totalement indignes dans une nation respectueuse de la dignité humaine ;
• Exprime sa solidarité sincère envers les familles de toutes les personnes enlevées ou disparues ;
• Interpelle les acteurs politiques derrière ces pratiques indignes de leur obligation de respecter les lois du Burkina Faso et de la dignité humaine dans leurs agissements dont ils devront répondre tôt ou tard ;
• Exige une fois de plus des autorités Burkinabè de préserver et garantir la sécurité des Burkinabè et de toute personne résidant au Pays des hommes Intègres ;
• Appelle le Peuple à ne point s’habituer à ces pratiques arbitraires et à la banalisation de la dignité et de la vie humaine qu’on tente de lui inculquer ;
• Exhorte enfin l’ensemble du Peuple burkinabè à rester soudé et toujours alerte, engagé et déterminé contre le terrorisme et la tyrannie d’où qu’ils viennent.
Le mouvement SENS restera toujours engagé sur les justes chantiers et combats pour la prospérité sociale, culturelle, politique et économique du Burkina Faso et de l’Afrique en général.
Fait à Ouagadougou, le 14 septembre 2024
Pour le Mouvement SENS

La Coordination nationale