Deux jours après l’attaque terroriste qui a frappé la ville de Nassoumbou, dans le nord du pays, près de la frontière malienne, faisant 12 morts, l’Afrique de l’ouest exprime sa solidarité au peuple burkinabè et apporte son soutien aux autorités politiques. Dans un message adressé à son homologue burkinabè, le président ivoirien Alassane Ouattara a ainsi condamné cet "acte ignoble et lâche" et exprimé sa profonde compassion aux familles des victimes et la solidarité du peuple ivoirien au burkinabè.
Hier 17 décembre, la Commission de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’ouest (Cedeao), par la voix de son président Marcel de Souza a exprimé sa consternation suite à l’attaque d’un détachement du Groupement des Forces anti-terroristes de l’armée burkinabè (GFAT).
Les chefs d’Etat des pays membres de la Cedeao, qui étaient réunis pour un sommet à Abuja, ont lancé un appel à la communauté internationale « pour que soit réprimées avec la dernière rigueur ces attaques djihadistes qui sèment aveuglément la mort et la désolation dans notre région ». C’est le ministre des Affaires étrangères, Alpha Barry qui représentait le Burkina, le président Roch Kaboré ayant annulé sa participation pour se rendre sur les lieux de l’attaque.
Hier dans la journée, le président Malien Ibrahim Boubacar Keïta s’est rendu à Ouagadougou à la tête d’une forte délégation pour également apporté son soutien aux Burkinabè, mais surtout annoncé que son pays ne serait pas la base-arrière d’actions de déstabilisation de son voisin burkinabè. "Ils ne pourront continuer à impunément tuer au Burkina et trouver refuge au Mali", a t-il déclaré.
Après ces manifestations de solidarité, reste maintenant à conjuguer les efforts et les moyens en termes de renseignements pour déjouer les plans machiavéliques des djihadistes et autres malfaiteurs qui sèment la mort dans nos pays.

Salam Sondé
Kaceto.net